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samedi 19 juillet 2014

CDI - LE SÉNAT VOTE SA FIN

          LE SÉNAT VOTE LA FIN DU CDI 

         Tout le monde ou presque s’en fout !



                                         SOUS TOUTE RÉSERVE DE L INFORMATION



     Le 15 mai 2013  L’échine courbée jusqu'à la brisure de vertèbres devant l'ultra-libéralisme. Un grand jour pour le MEDEF.

     14 mai 2013, la loi sur « la sécurisation de l’emploi » a été votée au Sénat, par 169 voix contre 33. La fin du CDI et tout le monde s’en moque…

     Pas une manifestation dans la rue, nada ! Pas le moindre sénateur pendu non plus… Les moutons ne voient pas l’abattoir que l’on construit devant la bergerie.



     Le CDI vous préservait des licenciements sauf en cas de « cause sérieuse et réelle ». En clair, à moins d’une faute grave ou d’une inaptitude au travail, la seule chose que pouvait tenter votre patron était de vous pousser au suicide comme chez France Télécom…


     Aujourd’hui, le boss pourra vous virer pour avoir refusé de changer de poste, pour avoir refusé de changer de lieu de travail, y compris de l’autre coté de l’Hexagone… Ou simplement s’il vous juge « incompétent » !

     

Le CDI prévoyait l’impossibilité de baisser votre rémunération sans votre accord. Le boss pouvait demander. Certains ont essayé… 
Grâce à notre Sénat, refuser une baisse de salaire (jusqu’au SMIC) devient un motif valable pour vous faire pointer à Pôle emploi (article 18 de l’accord national interprofessionnel – ANI).


     Finalement, c’est quoi cette… chose ? 
Rien de moins que la mise au pas de la France par la Commission européenne en matière de droit du travail et la destruction d’un acquis vieux de 20 ans.


     C’est l’échine courbée jusqu’à la brisure de vertèbres devant l’ultra-libéralisme. Un grand jour pour le MEDEF.



     Comme d’habitude, les travailleurs ont été trahis par plusieurs syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC) puisque cette loi n’est que la retranscription de l’ANI signé entre lesdits syndicats et le patronat le 11 janvier 2013. FO et la CGT l’ont refusé, encore heureux…


     Chaque fois que les syndicats parlent des organisations patronales comme « des partenaires sociaux », c’est déjà joué.

 Dans 1984, la dictature décrite par Orwell utilisait des slogans comme: « La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. » 


     Tout aussi fort, le hollandisme révolutionnaire ajoute ceci : « La fin du CDI, c’est la sécurisation de l’emploi. »



     Au Sénat, les communistes sont les seuls à avoir voté contre.
 Comme à son habitude, l’UMP a botté en touche, intrinsèquement lâche, en choisissant de s’abstenir. Il ne faudra pas les oublier ceux-là non plus, le jour du grand nettoyage au Kärcher de la scène politique.


      Comme à son habitude, c’est le PS qui s’y colle pour faire reculer les acquis sociaux…

10 commentaires:

  1. Si la fin du CDI est voté, nous trouverons cela tout aussi lamentable que le reste
    dans la mesure où cela touchera encore tous les français, que le patronat aura tous les atouts en mains ( ou plutôt en poche) que les syndicats comme nous l avons souvent souligné mène une vie de château, et dont certains responsables privilégient leur carrière en cédant aux demandes des politiques du pouvoir en place au détriments des employés.
    La Lutte est bien trop souvent inégale. Le travailleur ne fait pas le poids contre toutes les mesures qui son prises dans son dos et avec l aide de tous les participants nuisible sur notre avenir.
    Quant aux politicien nous l avons souvent dit aussi, ils sont aussi mauvais à droite qu à gauche c est bien connu. Pas un ne vaut la corde pour le pendre.


    La Normande

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  2. La Nouvelle recette de nos dirigeants politiques. Nous touchons une fois de plus le fond.

    Une grosse louche de socialistes aidés par plusieurs cuillères des soit disant partenaires sociaux et quelques pincées de la lâcheté habituelle qui caractérise la droite, comment souvent l inverse dans d autres cas, ajoutons une louche de la force que veut démontrer en permanence le patronat, et nous allons parvenir à goûter cette recette dégueulasse qui pue la décadence.

    Quand on y regarde de très près on ne peut que constater que toutes les décisions qui sont prises vont à l encontre de ce que veulent les Français.

    On ne peut pas être tous des politiciens et tous passer par l ENA

    Nicole PLEY

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  3. Je ne sais pas si une telle décision peut être effectivement votée par le Sénat, elle irait à l encontre de toute logique, mais notre gouvernement socialiste nous montre tellement de ce qu il est capable de faire, que rien ne me surprendrait.
    Si la suppression du CDI était votée, il s agirait d une catastrophe socialo politicienne de plus et nous en entendrons surement parler aux infos. Je suis néanmoins surpris de cette soudaine information qui parait inconcevable.


    André BERGERAC

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    1. Oui André, je n ai pas non plus entendu parler de cette information qui parait plus que grave, mais c est vrai aussi que venant de chez les socialistes rien ne m étonne, nous voyons ce qui se passe avec les reformes de la justice qui sont votées. Ils ne sont pas à une embrouille près.


      Nathalie

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  4. Bien que cette information soit surprenante je ne serais pas choquée outre mesure, les socialistes nous ayant habituer à pire.
    Si cela avait été voté ou devait l être il faudra s attendre à un grand boum chez la jeune génération.
    Une telle décision parait impensable, mais bon on change un nom pour un autre en retirant quelques avantages, quelques acquis et le tour est joué.
    Attendons nous verrons bien.

    Jean BOUVARD

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  5. Nous sommes dans un gouvernement de fou, avec des décisions aussi folles les unes que les autres, pourquoi pas cette nouvelle anomalie dans notre système.
    Les socialistes ne font pas que faire des trous ils font des gouffres sur le dos des Français.

    Alain

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  6. Sur nos marchés saisonniers, nous entendons bien ce genre d infos par ci par là, mais il y en a tellement que parfois on ne sait plus à quel saint se vouer.

    Je pense quand même qui si le CDI devait être supprimé et qu un vote ai lieu, les journaux télévisés, même s ils nous cachent certaines informations (non diffusées par ordre du gouvernement) celle ci aurait du l être. C est quand même important, même si une appellation peut en cacher une autre.


    Z@vor

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  7. Je suis surprise de ne pas avoir eu un brin connaissance de ce genre d information importante et lourde de conséquences. J attends de voir.

    Alice

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  8. Pourquoi les Rois de la Ripoublique vont-ils se gêner ?
    Et une provocation de plus !!!!
    La Ripoublique ne se cache même plus ,et les partis de droite comme de gauche tombent leur masque,ce sont des gens qui trahissent la France et les Français ,à ceux qui espéraient que la droite était beaucoup mieux que la gauche,et bien voilà le triste constat,ils sont aussi pourris qu'eux!!!
    Quant aux syndicats !!!!!ils sont comme dirait Napoléon à Talleyrand "de la merde dans un bas de soie "
    La France se meurt,et eux ceux qui enfoncent le pays dans la misère ,l'insécurité et la précarité doivent danser !!!!
    En ce qui nous concerne nous deviendrons les esclaves de la Ripoublique,pressés comme un citron au travail ils ne se gênerons pas pour nous jeter ensuite au coin de la rue!!!
    Pauvre France,nous avons les yeux ouverts mais les les bras et la bouche lobotomisés!!!
    Il faudra bien se réveiller !!!!
    Fleur de lys.

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  9. La socialie nous mène tellement sur des pentes dangereuses que subissent tous les français qu il n y aurait rien de surprenant à une telle décision.
    Avec leur manière de changer, modifier, aménager, effacer, des mots, des appellations, pour en trouver des nouveaux bien à eux, qui font que souvent beaucoup de choses ( surtout les avantages) ont été supprimées, et nous savons que le syndicat des patrons impose quand même sa loi, et que les autres ont effectivement une vie de château. Quand à l opposition elle a tellement d affaires merdiques en cours que son silence ou son abstention n aurait rien de surprenant.
    Une telle décision saurait surement des conséquences assez graves.


    Olivier TREQUEL

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