Rechercher dans ce blog

dimanche 19 janvier 2014

LIBERTÉ DE PRESSE ET DÉCADENCE

                

                                        LIBERTÉ DE LA PRESSE ET DÉCADENCE



     La dictature progresse à grands pas. Jeudi, le Sénat s'est prononcé sur une "Loi d'habilitation permettant de réformer par ordonnances". Première réforme envisagée : celle du Code civil, mais la loi touche à de nombreux domaines comme pourront le constater ceux qui la liront (le lien est donné en fin d'article).

     Qu'il faille de temps en temps toiletter le Code civil pour l'adapter aux nécessités de l'époque sans empiler des articles de lois qui finissent par se contredire, c'est certain. Mais que ces aménagements, décisions et modifications se fassent en dehors du processus législatif est totalement antidémocratique. L'ordonnance est faite pour faire passer en force des décisions que le gouvernement sait impopulaires et dont il sait qu'elles seront difficiles à avaler par les élus de l'Assemblée et du Sénat.

     Cela dit, il ne faut pas dramatiser non plus, les ordonnances, et décrets lois qui en sont le synonyme, ont été utilisées plus d'une fois par toutes les Républiques, et dernièrement par le gouvernement Juppé. De plus, ce qui est visé dans les 15 articles ne changera pas grand-chose à la situation actuelle, simplifiera seulement peut-être un peu le travail des juges dans les domaines concernés. Car, comme d'habitude, ce n'est qu'une ébauche de réforme.

     Mais on peut être inquiet quand on constate que ces entorses à la démocratie se multiplient : un quasi viol de la Constitution par le ministre de l'Intérieur appuyé par Bernard Stirn du Conseil d'Etat ; cette loi liberticide du gouvernement par ordonnances ; la censure des grands textes classiques (Corneille entre autres où ce qui pourrait froisser les "maures" dans Le Cid est supprimé) par l'Inquisition de l'Education nationale (*), etc. Ces atteintes à la démocratie dans un aussi court laps de temps, ça commence à faire beaucoup !

     La surprise est que le président n'en ait pas dit un mot dans sa conférence de presse. C'était pourtant l'occasion de montrer qu'il voulait aller vite pour procéder à l'euthanasie de la France en même temps qu'à celle des malades en fin de vie.

     La seconde surprise est que dans la troupe des 585 journalistes présents dont plusieurs étaient des spécialistes des affaires juridiques, aucun n'ait posé de question sur ce sujet sensible.

     Mais étonnant seulement si l'on ne sait pas que "la liberté de la presse n'est que celle de ceux qui la contrôlent" (Al Pacino dans Révélations).

     Et pas étonnant du tout quand on a compris qui est vraiment le personnage d'apparence bonhomme faisant office de président par suite d'une erreur de casting. Jeudi matin sur iTélé, Christine Boutin l'a traité d'hypocrite, menteur et d'une violence inouïe avec les femmes. Elle parlait bien sûr en pensant à Valérie Trierweiler au Val de Grâce, qui attend en vain la visite de son homme et à celui-ci qui annonce froidement et les lèvres pincées qu'il la laissera mariner un mois (confirmé sur BFMTV par H. Désir ce matin) avant de la rassurer ou de la balancer "comme un vieux kleenex".

     Elle savait pourtant à quoi s'en tenir sur son queutard de mec, le DSK du pauvre, "François le niqueur magnifique" comme l'a surnommé Frédéric Mitterrand à la télévision belge. Elle avait elle-même déclaré un jour qu'il était "sans affect", "absolument sans affect" une façon un peu sophistiquée de dire  qu'il ne réagit pas émotionnellement aux joies ou aux douleurs qui le touchent, et encore moins à celle des autres dont il n'a rigoureusement rien à cirer.

     En langage vulgaire, disons qu'il baise à froid Pépère, juste pour se vider les glandes. Elle peut attendre trois semaines son enterrement officiel, la vieille, car le fait qu'il ne lui ait pas rendu une seule visite depuis son hospitalisation et n'a téléphoné qu'une seule fois, la veille de son show élyséen pour savoir ce qu'il pouvait dire de sa santé montre bien que pour lui l'affaire est déjà pliée et Valérie rayée de son programme de baise. Surtout qu'il a maintenant sous la main une jolie fille qui tourna nue en mâle et femelle compagnie dans plusieurs films.

     Quand, en plus, Madame Bertrand Delanoë se définit dans ses vœux aux parisiens comme "un maire aphrodisiaque", cela explique l'atmosphère libidineuse qui flotte sur Paris et l'Elysée.

     Ségolène, très compassionnelle quand elle déclare à Valérie que "il faut tourner la page"  et conseille à Julie de "penser à la suivante", avait d'ailleurs elle aussi parlé de ce manque d'affect du type qui lui a rendu visite au moins quatre fois puisqu'il lui a fait quatre enfants, aime coucher mais ne veut pas se lier puisqu'il n'éprouve aucun sentiment. Cela dit, l'actrice est peut-être plus maligne, plus jeune surtout que Valérie, et si l'information diffusée par le journal néerlandais De Telegraaf citant une source proche du Président, ainsi qu’un journaliste de la chaîne M6, et le Daily Mail : Julie serait enceinte de quatre mois du président, est confirmée, elle a un atout majeur dans sa culotte, la belle.

     L'entourage de François a lui aussi dénoncé cette dureté réelle et glaciale du bonhomme derrière les rondeurs du corps et du langage et les petites blagues faites pour masquer sa violence, une violence qu'il maîtrise de moins en moins.

     Sa déclaration sur le pape qui "peut être utile" confirme cette muflerie présidentielle. "Utile", mais à quoi ? Juste à lui ramener le vote des cathos tentés, comme une partie de plus en plus importante de la gauche, par la droite ou l'abstention ? Il veut gouverner seul, vient de le prouver avec sa loi sur les ordonnances, et trouve que les autres, ministres, députés, journalistes et peuple le gênent lui qui est, croit-il, le plus intelligent de tous puisqu'il les a tous roulés dans la farine et que, le sachant, ils continuent à lui lécher les bottes. Même Valls.

     Celui- devrait se méfier cependant, car ses velléités de pouvoir élyséen trop évidentes et la façon dont il sait accaparer les médias à son profit agacent le président qui y voit une menace pour sa réélection en 2017.


     La cellule élyséenne que Hollande a mis en place avec mission de trouver tous les moyens d'empêcher le retour de Sarkozy a été priée récemment de diversifier son activité en s'intéressant à tout ce qui pourrait contribuer à dézinguer Valls. Pour le moment ils en sont à éplucher la moindre de ses paroles, le plus petit de ses actes, à sonder les trous dans son emploi du temps depuis qu'il était à la maternelle, à recenser ses relations, ses femmes, à trouver des photos ou des vidéos compromettantes, comme celle où on le voit béat au milieu d'une bande de jeunes faisant la quenelle. Objectif : trouver quelque chose qui, habilement "fuité", permettra de faire pression sur Valls ou mieux, de le "neutraliser" pour le mettre définitivement hors d'état de nuire à l'apprenti dictateur.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire