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jeudi 19 décembre 2013

COURTOISIE SAUCE HOLLANDE AISE



COURTOISE A LA SAUCE HOLLANDAISE 
(par Maurice D.)

     Dans Boulevard Voltaire, ce mardi matin, l'article de Dominique Jamet titré : "Courtoisie républicaine : Hollande, encore un effort !" est sous-titré d'une photo de Hollande l'air pensif.

     Voisine et à  même hauteur de cette photo, une question : "Quel est ton QI ? Es-tu vraiment intelligent ?".

     J'ignore s'ils l'ont fait exprès à Boulevard Voltaire, mais cette question arrive tout à fait à propos : Hollande est-il vraiment intelligent ? Récemment, un article expliquait que si ses discours sont insipides, ses idées floues, ses décisions… euh ! oublions ses décisions, c'est qu'il est "trop intelligent", qu'il réfléchit trop, pèse trop le pour et le contre, est trop à l'écoute des gens, ce qui justifierait selon l'auteur de l'article l'indécision présidentielle.

     Il faut le lire pour le croire ! D'abord parce que la flagornerie poussée à ce point à quelque chose d'insultant, mais surtout parce que sans ignorer les qualités de Hollande, bonhommie, un certain humour de bistrot de campagne, le sens de la synthèse, il y a tout le reste qui n'est pas au niveau que l'on attend d'un chef d'État.

     Dominique Jamet lui reproche son manque de courtoisie dans la façon dont il a invité son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, à l'accompagner en Afrique du Sud, mais en oubliant Chirac et Giscard d'Estaing qui sont toujours vivants au cas où l'Elysée l'aurait oublié. Obama, lui, a pensé à inviter les deux Bush, le père et le fils, ainsi que Bill Clinton


Sarkozy et Hollande...


     Même avec sa maîtresse, Valérie Trierweiler, Hollande manque de courtoisie. Comparez avec la façon dont se comportent Obama avec Michèle et Sarkozy avec Carla. Il saute aux yeux que ces deux-là aiment et respectent leurs femmes, les mettent en avant, les valorisent.      La vidéo de la présentation à la reine Elisabeth est parlante, c'est Carla qui séduit la vieille dame par sa discrétion, son charme et son humour, Nicolas sait se mettre en retrait car il sait que c'est ainsi qu'il captera lui aussi l'amitié et l'attention de la reine qui autrement l'aurait traité en chef d'État ordinaire, les deux font preuve de beaucoup de finesse.

     Valérie, par contre, est priée dans toute manifestation officielle de marcher trois mètres derrière son seigneur et maître, exactement comme la Montespan, maîtresse royale en titre, suivait Louis XIV. 
     Dans les deux cas, on comprend que la maîtresse n'est là que parce que c'est elle qui a la charge de soulager de temps en temps les glandes du roi. 
     Et encore ! La Montespan avait su intelligemment se créer une place à part au sein de la cour, il paraît que Valérie en est toujours à chercher la sienne.

     Donc, Hollande a invité Sarkozy à aller "avec lui" aux obsèques de Nelson Mandela. "En même temps que lui" eût été plus exact, car attention ! 

     Faut pas mélanger les torchons et les serviettes ! Hollande est parti avec Air Sarko One, l'Airbus que les socialistes reprochèrent tant à Sarkozy. 
     Il a fallu rapatrier l'avion de Chine où Ayrault qui s'y trouvait a dû écourter son séjour, tant pis pour les signatures de contrats en cours. Lui aussi, de plus en plus souvent, "se la pète" plus haut que son QI, ne vient-il pas d'installer à grands frais bobonne au château de Souzy-la-Briche pour qu'elle l'y attende chaque week-end avec les domestiques, lingères, palefreniers, maîtres d'hôtel, gendarmes en pagaille, hélicoptère, chiens et chevaux (ceux de Mazarine qui plus est), dans le château où Mitterrand hébergea maîtresse et fille illégitime pendant des années aux frais des contribuables !

     Alors, Hollande est parti dans Air Sarko One avec Fabius et Christiane Taubira, juste pour montrer à Valls, qui lui n'est pas invité, qu'il n'est pas dans les bonnes grâces présidentielles, mais aussi, on les a vus à Johannesburg, Robert Hue, l'ancien secrétaire du PCF et l'évêque de Cayenne, sans doute un copain de Taubira.

     Sarkozy a suivi dans le Falcon de sécurité, qui lui même suit l'avion présidentiel à chaque déplacement du président, au cas où il y aurait une panne imprévue de l'Airbus.
     Les avions de ligne ? Hollande connaît pas.

     Mais on s'interrogeait : quand ils seraient arrivés, qu'allait faire Hollande ? Dire à Sarkozy qu'il devait manger à la cuisine pendant que lui serait au déjeuner officiel ? L'Elysée lui avait-t-il réservé une chambre dans un trois étoiles pendant que Hollande comme d'habitude serait dans un palace ?

     Rien de tout ça : à peine arrivé Hollande a quitté la cérémonie officielle en plein milieu, au moment où Raul Castro, le frère de Fidel, montait à la tribune pour son discours et il est parti reprendre Air Sarko One.
     Sarkozy a bien été obligé de suivre car le Falcon de service repartait aussi !

     Pourquoi ?
     Hollande a-t-il été fâché que le service du protocole sud-africain l'ait placé à côté de Sarkozy, l'obligeant ainsi à lui parler et permettant des photos qui accréditeront la thèse frontiste de l'UMP-PS complices ?

     A-t-il été fâché de ne pas avoir eu droit lui aussi de faire un discours, alors qu'Obama a été ovationné par le stade après avoir taclé les chefs d'État qui, comme Hollande, revendiquent leur proximité avec Mandela qui sut pardonner et réconcilier noirs et blancs, mais sèment la division et ne supportent pas la contestation dans leur propre pays ?

     Le résultat est un déplacement à 1,4 million d'euros, coût d'un déplacement présidentiel selon le chiffre donné par Netanyahou (BFMTV), le premier ministre israélien, juste pour faire acte de présence au début de la cérémonie.

     Raul Castro a dû en être profondément vexé : voir un chef d'État se lever et partir au moment où l'on monte à la tribune, rien de plus insultant.

     Et Jacob Zuma, le président sud-africain qui a suivi Castro à la tribune, et qui a invité Hollande, n'a pas du apprécier non plus. 
     Il est vrai que Zuma avait refusé de participer au sommet africain organisé par Hollande il y a quelques jours en laissant entendre qu'il ne présentait aucun intérêt à ses yeux et qu'il n'allait pas se déplacer à Paris juste pour faire un coup de pub à la France-Afrique rénovée par Hollande.

     Il y a peut-être aussi le fait que le stade s'est vidé après le discours d'Obama ! Après avoir dit sur toutes les télés et tous les tons que toute l'Afrique et particulièrement les townships en deuil de Mandela allaient s'y précipiter, ça faisait désordre !

     Il n'y a eu que Manu Dibango, le chanteur de soul, pour proposer une explication : "de sérieuses zones d'ombre" dans la vie de Mandela. On pense aux opposants avec un pneu enflammé autour  du cou, à une journaliste blanche assassinée, et on oublie que c'est la prison qui a assagi et fait réfléchir le Mandela au couteau entre les dents devenu ensuite le Gandhi de l'Afrique.

     Cependant Dominique Jamet n'a pas tort : pour ce qui est de la bonne éducation et de la courtoisie, Hollande aurait de gros progrès à faire.


2 commentaires:

  1. D'un âne, vous ne ferez jamais un cheval de course. Quand à petite bite, et Valérie, je crois que des fois, elle s'est trouvée devant lui. Mais ça, c'était avant (la prostate) ! ! !
    @

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  2. Vous avez tout résumé,@, mais c'est quand même une insulte pour l'âne que de le comparer au capitain du pédalo,rappelez -vous "J'aime l'âne si doux,marchant le long des houx......" non vraiment aucune ressemblance !!!!
    Fleur de lys.

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